Ce bulletin périodique dresse un état des lieux complet et actualisé de la campagne agricole en cours. Il synthétise les données terrain et satellitaires sur l'avancement des semis, l'état des cultures, les conditions agro-météorologiques (pluviométrie, réserves hydriques) et l'occurrence d'événements climatiques ou sanitaires (maladies, ravageurs). Son objectif est de fournir aux acteurs du monde agricole et aux décideurs une analyse objective de la situation pour anticiper les rendements, évaluer les besoins et orienter les politiques de soutien.
Cette carte utilise des données satellitaires (comme l'indice NDVI) et des modèles agronumériques pour suivre le développement des cultures (phénologie) à travers leurs différents stades (levée, tallage, floraison, maturation). Elle fournit des prévisions spatialisées de rendement en intégrant des variables clés : l'état de la végétation, les conditions météorologiques passées et prévues (pluie, température), et l'état hydrique des sols. Cet outil d'aide à la décision permet aux agronomes et aux pouvoirs publics d'anticiper les productions, d'optimiser les intrants (irrigation, engrais) et de identifier précocement les stress hydriques ou sanitaires.
Cette visualisation présente les niveaux d'eau (ou hauteurs piézométriques) mesurés en temps réel ou en temps différé par un réseau de stations hydrométriques. Chaque point représente une station et indique la hauteur de la rivière ou du fleuve à un instant T, par rapport à un point de référence local (cote 0 de l'échelle). Ces données essentielles permettent de calculer les débits, de surveiller l'état des crues et des étiages, et de valider les modèles hydrologiques. La comparaison avec les seuils d'alerte (vigilance, alerte, crise) est cruciale pour la gestion du risque inondation.
Cette carte présente une modélisation des zones exposées à un risque d'inondation sur le continent africain. Elle combine plusieurs facteurs : la pluviométrie extrême, la topographie (plaines et bassins-versants), la densité du réseau hydrographique (fleuves, rivières) et la saturation des sols. Les zones sont classées par niveau d'aléa (faible, moyen, élevé, très élevé) pour identifier les régions les plus vulnérables où les épisodes de crues soudaines ou de débordements fluviaux sont les plus probables. Cet outil est essentiel pour la planification territoriale et la gestion des risques.
Cette carte illustre la répartition moyenne annuelle des précipitations à travers le continent africain. Elle met en lumière les immenses disparités climatiques, des hyper-arides déserts du Sahara et du Namib, qui reçoivent moins de 100 mm de pluie par an, aux forêts tropicales humides du bassin du Congo et des côtes du Golfe de Guinée, qui peuvent recevoir plus de 2000 mm. La visualisation des isohyètes (lignes d'égale pluie) permet de comprendre l'influence des reliefs, des masses océaniques et des vents (mousson, alizés) sur le régime des pluies, un facteur déterminant pour les écosystèmes, l'agriculture et les sociétés humaines.